Des militants de l’opposition, membres d’Ensemble pour la République distillent la thèse selon laquelle les élections tenues le 20 et 21 décembre 2023 en République Démocratique du Congo sont en voie d’être poupées. Ces derniers opinent plusieurs étrangetés dans l’organisation de celles-ci par la CENI. Selon eux, la commission électorale nationale indépendante a violé consciemment la constitution à sa propre guise.
Sur ces entrefaites, Gratien Iracan, candidat à la députation national ville de Bunia met en garde la CENI. Ce cadre du parti politique de Moïse Katumbi hypothèque de recourir à l’article 64 de la constitution de la RD Congo : « Tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente Constitution ».
Ce bras droit de Katumbi dans la grande province orientale démembrée inventorie des tricheries, manigances politiciennes des agents de la CENI corrompus par le camp de Tshisekedi etc.
« […] je demande à la population d’être en alerte et vigilante. Car les élections se passent en un jour et non comme nous venons de les faire ici en deux jours. Les agents de la CENI ont bloqué nos témoins afin qu’ils fraudent pour le compte des candidats de la majorité. Ne soyez pas étonner que nous puissions appliquer l’article 64 de la constitution, car les élections chaotiques qu’a organisé le pouvoir en place, c’est dans le but de rester par défis au pouvoir […]»
Notons que des résultats par bureau de vote s’affichent déjà et font objet de débat dans les réseaux sociaux.
Papy Kilongo