l’organisation non gouvernementale de développement, le Réseau des Environnementalistes et Communicateurs sur les Ressources , RECOREN ONG en sigle, implantée à Durba, territoire de Watsa dans la province est en phase de sensibilisation su les violences sexuelles et violences basées sur le genre en milieu scolaire depuis le mois de Mars de l’année encours.
Dans ce cadre que que ce mardi 03 juin, le parquet près le tribunal de paix de Watsa a été la cadre dans cette phase de plaidoyer. Plus de vingtaine d’élèves de diverses écoles ont effectué le déplacement de Durba pour s’imprégner du fonctionnement de l’appareil dans le traitement des dossiers relatifs aux violences sexuelles et violences basées sur le genre.
Sur place , ses élèves ont été accueillis par les officiels et ont été soumis à une visite guidée. Du secrétariat jusqu’à l’administration des dossiers, ses élèves ont été émerveillés des travaux que réalisent les magistrats dans le cadre de la répression des cas de viol comme l’a témoigné Espérance Nyirumbe, magistrate au parquet de Watsa qui a reçu cette délégation.
Pour Jean Paul Mbolilemgbe, Chef de Projet et expert en violences basées sur le genre en millieu scolaire ausein de l’ONG RECOREN, cette activité s’inscrit dans le cadre de faire montre au service judiciaire et judiciaire que le chantier est vaste en matière de violence et pour réaliser ce chantier, il faut un effort conjugué de toute les prenantes.
» Nous de l’organisation, nous sensibilisons à l’école, à la radio, à tous les lieux publics, nous alertons des cas de violence, il est bien évidemment que la justice s’en saisisse et que les auteurs soient traduitent devant la juridiction compétente et condamnés en titre pédagogique dans une audience publique. Celà pourra réduire tant soit peu la fréquence et l’habitude. Les victimes s’en réjouiront » a-t-il dit.
Quant au coordonnateur adjoint de RECOREN ONG, monsieur Jean Claude, de renchérir que » Pour nous, RECOREN ONG, nous avons constaté depuis lors et nous menons des efforts de sensibilisation pour réduire les cas de tentatives de viol en martelant sur des lois qui sanctionnent. Voilà pourquoi, nous menons des activités diverses dans ce sens. Nous avons commencé par la formation de ses élèves et responsables scolaire, aujourd’hui ses jeunes filles élèves ont déposé leur plaidoyer en faveur des victimes de VBG. De part ce projet, nous voulons créer une certaine dynamique de leadership féminin partant dans les écoles afin d’assouplir toute la contrée » a t’il conclu.
Au cours de ce projet, plusieurs , plusieurs éléments ont été répertoriés quant à ce qui concerne la violence basée sur le genre dont :
✓violences domestiques (coups, violences psychologiques, viol conjugal, féminicide) ;
✓harcèlement ou agression sexuelle (viol, avances sexuelles non désirées,
harcèlement dans la rue, cyberharcèlement) ;
✓mariage précoce et forcé ;
✓trafic d’êtres humains (esclavage, exploitation sexuelle).
Ces violences constituent la manifestation la plus aiguë de l’inégalité hommes-femmes.
La
déclaration des Nations unies les lie explicitement à la domination deshommes et à la
subordination des femmes.
Rappelons que ces activités s’exécutent dans le cadre du projet exécuté par RECOREN ONG intitulé » Promotion des droits des filles en territoire de Watsa » financé par le Fond des femmes congolaises ( FFC) via l’ambassade de Suède.
Trois écoles sont ciblés dans cette phase dont l’Institut MONDEGI , NZORO 2 et Surur.
Rédaction