Rdc-Parcs Nationaux : Voici les réalisations du 11è fonds de l’Union Européenne

L’union européenne, à travers la Cellule d’appui à l’ordonnateur national du Fonds européen de développement en RDC (COFED), a financé plusieurs projets dans le volet environnement et agriculture durable aux aires protégées de la République Démocratique du Congo.

Au total, cinq aires protégées ont bénéficié d’un appui financier. Il s’agit notamment des parcs de Virunga, Garamba, Salonga, Upemba Kundelungu et la réserve de biosphère de Yangambi.

Le choix de ces aires protégées par le 11ème FED a été une réponse au besoin de poursuivre et d’amplifier les appuis communautaires dans et autour de trois aires protégés reconnues comme patrimoine mondial de l’UNESCO et d’étendre ces appuis à deux aires, représentatives de la diversité des écosystèmes congolais.

Sur les cinq sites, quatre (Garamba, Virunga, Salonga, Upemba) étaient sélectionnés pour la valeur de leur biodiversité, leur représentativité et la complémentarité avec les programmes des autres partenaires.La réserve de Biosphère de Yangambi a été choisie comme un site d’apprentissage durable désigné par la RDC.

Au Parc de Virunga, ces interventions se situent à quatre niveaux. Sur le plan sécuritaire et lutte contre la pandémie Ebola qui tend vers son éradication ; et l’Hydroélectricité avec l’ambition de produire 95MW d’électricité répartis par huit centrales, soit environ 25% de la demande énergétique du Nord Kivu. Au plan de l’Agriculture, plusieurs études de faisabilité pour la production de graines de chias, plantation du café, l’implantation de chambre froide le long de la route de Goma. Quant au Tourisme qui reste très dépendant de la situation sécuritaire impactant négativement sur ce secteur, beaucoup d’efforts sont fournis pour remonter la pente.
Au parc de la Garamba, l’intervention a ciblé cinq zones. D’abord, la lutte anti-braconnage. En effet, ce parc fait face à un phénomène de braconnage intensif, organisé et lourdement armé. Face à cette menace d’amplifier régional, il s’est doté de ressources humaines et technologiques grâce à l’union européenne via le programme ECOFAC 6. Ensuite, la lutte contre la déforestation avec l’instauration d’un mécanisme de gouvernance participatif et de comités de suivi de coupe de bois. Pour l’énergie solaire, l’équipe met en place un programme de distribution d’énergie solaire en partenariat avec le secteur privé. Il y a aussi la mise en place du programme agro-écologie qui consiste à améliorer la production de cultures vivrières et produits forestiers non ligneux pour diminuer la pression sur les ressources naturelles et développer les cultures de rentes.

Au Parc national de la Salonga, plusieurs interventions sont faites notamment pour une gestion intégrée en vue d’un bon développement territorial ; un zonage et développement intégré du paysage ; une conservation des habitats et séquestration du carbone ; un recensement et suivi des espèces phares ; des droits humains et mécanisme de plainte ; une solution contre le défi logistique au quotidien.

Quant au complexe Upemba – Kundelungu, trois stratégies d’interventions sont mises en œuvre : la collaboration interinstitutionnelle ; la conservation et la conservation communautaire- développement.

Enfin, le site de Yangambi a fait peau neuve grâce au financement du projet FORETS. Plus de 600 emplois directs créés, plus de 200 étudiants formés, près de 300 hectares de terres dégradées restaurées, 300 000 arbres plantés.
Parmi les autres activités de développement en cours figurent la formation d’entrepreneurs locaux et l’introduction de techniques d’agroforesterie.

Pour la gestion de ce fonds, le ministre de l’environnement et développement durable, Maître Claude Nyamugabu a été auditionné par la commission Environnement et ressources naturelles de l’assemblée nationale le 13 mai dernier .

Devant les membres de cette commission , le ministre a indiqué que la nouvelle vision de la gestion des aires protégées de la République Démocratique du Congo est d’assurer la Conservation et la Gestion efficace et durable de la biodiversité dans tout le réseau national d’aires protégées du pays, en collaboration avec les communautés locales et d’autres partenaires pour le bien-être des populations congolaises et de l’humanité toute entière.

Dans le cadre du programme indicatif national du 11è Fonds Européen de Développement , le ministre souligne que 40% du financement sont consacrés aux activités socioéconomiques durables en faveur des populations vivant aux enlentours des aires protégées concernées.

A titre d’exemple , l’on peut citer le programme dénommé  » Alliance Virunga » qui a déjà réalisé les investissements suivant au profit e la population du nord Kivu :

✓Dans le domaine de l’énergie durable : deux centrales hydroélectriques construites dans les territoires de Rutshuru et de Béni pour une capacité installée de 15 MW, la troisième centrale d’une capacité de 11 MW étant en finalisation dans le territoire de Lubero;
✓Dans le domaine de l’appui aux petites et moyennes entreprises : des prêts de développement d’activités et un accompagnement fournis à plus de 600 PME;
✓Un programme agricole ambitieux visant à booster les filières légales de cacao, café et des cultures innovantes telles que la graine de Chia et la transformation des récoltes en chocolat.

Dans le paysage du Parc National de la Salonga, les activités réalisées au cours de ces trois dernières années sont: la construction des ponts, la réhabilitation des écoles, l’aménagement des sources d’eau potable, le forage des puits, la construction des greniers, l’appui à l’élevage en faveur des communautés , l’alphabétisation des femmes, etc.

Au Parc de la Garamba,la gouvernance et de la gestion participative, le projet (environnement et agriculture durable) EAD 11è FED permet de mettre en place des activités pour le développement d’un mécanisme de gouvernance participative des ressources naturelles des domaines de chasse autour du PNG. À savoir l’élaboration et la mise en place avec les communautés et autorités d’un plan d’utilisation des terres des domaines de chasse ; la cessation de l’orpaillage dans les domaines de chasse ; la mise en place d’un mécanisme de gouvernance et de suivi de la coupe de bois dans les domaines de chasse s’appuyant sur les chefferies locales.
Mais aussi la sensibilisation des autorités (chefferies, administration, etc.) et des communautés sur la cessation des activités d’orpaillage dans l’aire protégée, et sur le programme de développement de l’agro-écologie dans les domaines de chasse et en zone riveraine et la mise à contribution des communautés à la réalisation et la gestion des infrastructures socio-collectives (eau, éducation et santé).

Voici les données de la planification 2019 et 2020 dont plusieurs sont encours d’exécution.

Eau potable( Sources d’eau et forages) : 77
Écoles : 2
Santé (Réhabilitation/construction): 6
Pistes : 107 kms
Route provinciale Fardje-Naguero: 20 kms
Bâtiments/infrastructures agricoles : 4
Kits solaires : 6.500
Mini-centrales solaires : 2

Sur le plan des infrastructures routières, le PNG a réhabilité en 2018 la route Zambaleke – Sambia de 32 km, procédé au lancement en début mai 2020 des travaux de réhabilitation du tronçon routier Faradje-Nagero sur la route nationale N°27, Faradje-Dungu.
Le Parc National de la Garamba assure également l’entretien annuel de 147 kilomètres pistes dans les Domaines de chasse de Mondo Missa et Gangala na Bodio, réalisé aussi en HIMO par les communautés

Au secteur de la santé, la construction d’un hôpital à Nagero qui offre des services de chirurgie, vaccinations, accouchements, cet hôpital traite également les patients atteints du VIH,
déjà depuis 2014, plus de 47 000 patients issus des communautés environnantes ont pu être soignés dans de bonnes conditions.

Le PNG a prévu aussi de réhabiliter / construire 8 centres et postes de santé à partir de 2019.
Le poste de santé de Li-May est achevé. Les travaux de construction des écoles primaires de Djabir et Kiliwa ont démarré en mai 2020 pour 3 mois.

Par ailleurs, le Parc National de la Garamba a mis en place des cliniques médicales mobiles dans les zones où l’accès aux soins est compliqué, permettant ainsi que soigner 5 800 patients en 2018 et 2019, dans 42 villages.

Quant au secteur de l’éducation, en plus de l’appui apporté à l’école primaire de Nagero et à l’Institut Bodio, le Parc National de la Garamba prévoit la construction / réhabilitation de 4 écoles primaires dans la zone riveraine, ainsi que l’école de Nagero bénéficiant à près de 1 000 élèves du primaire et une cinquantaine d’élèves du secondaire.

Le développement Agricole bénéficie d’un projet de la culture de cacao , avec le financement de la construction de 2 pépinières pour les plants de cacao et de plants d’ombrage (bananiers). Ces pépinières emploient en ce jour 40 personnes.

Un bâtiment « salle polyvalente » a été construit pour le bénéfice de la chefferie Missa. Ce bâtiment permettra d’entreposer les intrants/semences et matériel aratoire et permettre les réunions communautaires.

Il est également prévu de construire 3 mieleries pour la transformation et le stockage du miel pour le bénéfice de 113 apiculteurs de la zone et de leur famille.

L’eau c’est la vie dit-on, le Parc National de la Garamba prévoit l’aménagement / construction d’environ 80 sources d’eau et forages permettant l’accès à l’eau potable avec l’aménagement.

A ce jour, 30 sources d’eau et forages ont été aménagés et construits dans les domaines de chasse dans 26 villages, apportant l’accès à l’eau potable à près de 8 000 personnes.

L’électricité amène le développement, le Parc National de la Garamba a lancé son programme de développement de l’énergie solaire pour le bénéfice des communautés vivant dans les DC et en zone riveraine. Ce programme prévoit :

  • La construction de 3 mini-centrales solaires sont prévues en 2020 – 2021, touchant 1 000 foyers et 200 opérateurs économiques.
  • La vente 8 000 kits-solaires et 5 000 lampes solaires subventionnés qui bénéficieront à 13 000 familles, soient 80 000 personnes suivie en fin
    sur le plan de tourisme du démarrage de la construction d’un centre d’accueil destiné aux groupes et communautés qui voudraient séjourner et visiter le Parc. Situé dans la station en bordure la rivière Dungu, le camp « Dungu » accueillera des groupes, notamment les élèves des communautés à Nagero.

Pour le bailleur de fonds, un motif de satisfaction de collaboration avec la RDC car tous les projets ont un impact visible et assez remarquable.

« Nous sommes satisfait de notre collaboration avec la RDC. Actuellement, tous les projets ont un impact visible et assez remarquable. Notre inquiétude est au niveau de la pérennité des resultats. Nous demanderons au gouvernement de mettre la biodiversité dans un haut niveau d’importance, et la mentionner comme priorité. Cela garantira que ce programme conserve une bonne place», a souligné le responsable de la section agriculture, santé et environnement de l’UE, Arnold Jacques de Dixmude.

Les priorités pour l’UE est de continuer à appuyer les aires protégées de la RDC, surtout pour avoir l’adhésion de la population locale en vue de contribuer à la promotion de la biodiversité et lutter contre le changement climatique dans le seuil prévu par l’Accord de Paris. Au delà de la conservation et l’action climat, c’est de poursuivre les actions de développement locale au bénéfice des populations vivant autour de ces parcs.

Dieu Merci THUAMBE

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