Haut-Uele :Rétrocession, le frais FONER, le caucus des élus nationaux s’engage autour de Nangaa dans le lobbying

Le Gouverneur du Haut-Uele, Christophe Baseane Nangaa en séjour de consultation initiée par le chef de l’Etat a, Samedi 14 novembre à Kinshasa recu le caucus des élus de sa province.

L’autorité provinciale a brossé l’état des lieux de la Province en martelant sur les travaux d’infrastructures caractérisés par la construction et réhabilitation des routes, des bâtiments publics, points de contrôle et de contribution, des aéroports et aérodromes avant d’annoncer d’autres projets dans ses tiroirs ainsi que l’achat des engins de génie civil.

Christophe Nangaa a profité édifier la notabilité sur les efforts de mobilisation des recettes provinciales indispensables au développement en cours notamment dans le domaine de la fiscalité hormis des contraintes liées au recouvrement de certains droits et taxes reconnus à la province.

Pour ce faire, Christophe Baseane Nangaa a sollicité l’accompagnement des élus nationaux dans le lobbying auprès des autorités nationales en vue du recouvrement de la rétrocession, le frais FONER et autres en vue de permettre à son entité de disposer des moyens nécessaires pour son décollage qui touche désormais les six (6) de la province.

Sur le plan sécuritaire, le numéro un du Haut-Uele a évoqué la problématique des éleveurs Mbororo au centre des tensions au sein des communautés d’accueils nécessitant l’appui des députés et sénateurs de la province afin que le pouvoir national puisse s’y mettre en vue de leur départ dans leurs pays d’origine.

Au sortir de l’audience, le député national Crispin Atama Tabe, a fait savoir que le caucus des élus faisait siennes ces préoccupations exprimées par le Gouverneur de province en vue de l’accompagner dans ce grand chantier de développement durable au profit des populations du Haut-Uele.

L’élu du territoire de Faradje a découragé toute initiative tendant à déstabiliser les institutions politiques provinciales tout en comprenant les ambitions politiques par ailleurs légitimes de tout un chacun.

Rédaction