WATSA,occupation illégale de l’espace kibali à Bandayi, Hon. SUMBU tranche à l’apaisement

Le président de l’organe du Haut-Uele, SUMBU Afozunde, a jeudi 27 août 2020 au cours d’un point de presse animé à Watsa interpellé kibaligoldmines et les habitants de Kalinva à la négociation dans le strict respect des lois en la matière.

Au cours de cet échange avec la presse, le président de l’Assemblée Provinciale, élu de la circonscription électorale de Watsa n’est pas allé par deux chemins. Il a tout de même reconnu l’existence du village Bandayi avant même l’indépendance. Au sujet de l’envahissement de son espace dont fait allusion la société minière kibali, ce digne fils du terroir demande à la population du coins de ne pas se livrer aux conflits.

« J’ai demandé à la population de Bandayi de ne pas entrer en conflit avec kibaligoldmines, les habitants de Bandayi doivent rester calme jusqu’à atteindre la négociation dans la paix et en respectant les lois »

Kibaligoldmines dans ses diverses correspondances, dénonce toujours l’envahissement et les occupations ainsi que les constructions anarchiques dans sa concession située au quartier Bandayi, en secteur Kibali, territoire de Watsa et qui selon elle, est l’un des majeurs obstacles qui l’empêche de pouvoir étendre ses activités d’extraction dans les zones actuellement occupées illégalement.

Cette dernière indique que ce village été délocalisé, compensé et réinstallé mais l’on constate quellesques constructions spéculatives qui amèneraient à des compensations, ce qui entraverait non seulement son action sur ce périmètre mais aussi perdra le temps et un manque à gagner de l’entreprise.

Une situation qui préoccupe également la société civile, selon une ONG de ressources naturelles ,si cette question n’est pas bien gérée avec autres cas d’envahissement que dénonce kibaligoldmines çà et là, à la longue pourrait l’amener à invoquer le cas de force majeure sur ces zones affectées conformément à la loi, avec comme conséquence principale la suspension et ou la renonciation en tout ou en partie de ses obligations légales liées aux permis d’exploitations affectés par ces actes d’envahissement et d’occupations illégales constitutifs de voies des faits et actes de vandalisme sur son patrimoine minier.

Le récent envahissement des espaces supposés de Kibaligoldmines par les exploitants artisanaux de l’or en est un exemple majeur de la population à regagner leur anciennes carrières d’exploitation minérale.

Le meeting du gouverneur tenu à Duembe le 24 aout 2019 d’indiquer que Kibaligoldmines délocalise de nouveau la population de Bandayi était dangereux et potentiellement contre-productif. Bien que le mal qu’il a cherché à résoudre soit réel, cette annonce vise les symptômes sans éradiquer le problème, pendant ce temps l’afflux de ces occupations s’est intensifié de façon inquiétante au cours de ces dernières années sur cet espace.

A l’époque, le Réseau des Environnementalistes et communicateurs des Ressources Naturelles, RECOREN en sigle, avait indiqué qu’elle espère que les autorités à tous les niveaux ont l’obligation d’appuyer les activités de Kibaligoldmines partout où elle se ramifie, tout en protégeant les droits de personnes affectées par les activités minières dans ses zones opérationnelles.

 » Prenant en compte les avis des uns et des autres, le RECOREN recommande au Gouvernement Provincial, la constitution d’une commission provinciale mixte (Gouvernement provincial, Kibali et Société civile), enfin d’établir les responsabilités »

Pour le député provincial, SUMBU Afozunde , plusieurs enquêtes ont été menées, aucun indice signale le délocalisation et relocalisation de ce village parmis ceux réinstallés à Kokiza.

 » Nous avions mené des enquêtes concernant ce dossier de Bandayi ,moi personnellement je suis arrivé deux fois à Bandayi, nous connaissons tous les villages délocalisés à Kokiza. Après analyse , j’ai dit à kibaligoldmines que Bandayi a existé avant même l’indépendance, j’ai demandé à kibaligoldmines de me montrer où est-ce à Kokiza on a délocalisé le village Bandayi? S’il n’y en a pas, ce que Bandayi n’a pas été délocalisé mais s’il ya présence de l’or là, kibaligoldmines approchera Bandayi pour voir alors comment sera le processus de délocalisation si elle veut », a-t-il dit.

Rappelons qu’en 2018 avant l’entrée du nouveau gouvernement provincial, l’administrateur du territoire en tête d’une commission avait indiquée dans son rapport que la limite entre la zone d’exclusion B et la partie habitée a disparu.

GK