Haut-uele/incivisme fiscal: Le gouvernement provincial promet une descente sur terrain

Vous le savez déjà que le territoire de watsa, particulièrement la cité de Durba avait vibré au rythme de deux journées ville- morte en début de cette semaine sur appel de synergie des sociétés civiles du secteur Kibali, et ce pour réclamer le départ de l’administrateur du territoire et son assistant chargé des questions Politiques et Administratives, accusés d’être de mèche avec la société Kibali qui ne respecte pas le code et le règlement minier en matière de délocalisation des personnes affectées par le projet ; Innocent Makanda Mwamba a été aussi jugé incompétent par la synergie des sociétés civiles car ne parvenant pas à trouver solution à l’insécurité ( vol à mains armées, bracage,…) qui a élu domicile en territoire de watsa.

Alors que watsa trouve une solution palliative aux revendications des sociétés civiles à l’issue d’un entretien que leur a accordé la direction générale de la société Kibali le mardi dernier, Faradje, à travers la synergie des sociétés civiles appuyée par les deux chambres de commerce ( FEC et FENAPEC), a décrété une série d’actions citoyennes illimitées traduites par les villes mortes et l’incivisme fiscal sur toute l’étendue du territoire de faradje à date de ce mercredi 26 mai 2021. Pour le premier et le deuxième jour ( c’est-à-dire mercredi et jeudi) cet appel de la société civile a été largement observée par la population.
Des sources concordantes disent même que la route serait bloquée au niveau de Abinva, et tous les services de l’État commis au point de contrôle BOH seraient inactifs sauf la police qui y assure la garde et la sécurité.

Pourquoi ces actions citoyennes ? L’un des animateurs de la société civile de faradje dit que faradje est monté au créneau pour réclamer la réhabilitation de ses routes et detribalisation de la DGRHU ( Direction Générale des Recettes du haut-uele) au niveau de BOH.

Pendant que faradje fait la « Une » d’actualités en ces jours, le territoire de Niangara se réveille et adresse ce jeudi 27 mai une lettre au gouverneur Christophe Baseane Nangaa.
Dans cette correspondance, les coordinations de la société civile forces vives et la nouvelle société civile rappelle au chef de l’exécutif provincial toutes ses promesses irréalisées en territoire de Niangara entre autres  » la réhabilitation des routes, la construction ou la réhabilitation des écoles et infrastructures sanitaires,… » Ces forces vives se posent également la question de savoir si le territoire de Niangara n’est seulement délaissé puisqu’il n’est pas représenté dans le gouvernement provincial de Nangaa, comme l’exige la constitution en matière de la représentativité.

Un délai d’un mois est accordé au gouverneur pour nommé ministre un fils ou une fille de Niangara, et commencer la réhabilitation de routes, ecoles, centres de santé,… Tel qu’indiqué dans les prévisions budgétaires de la province à défaut de quoi, la population de Niangara se prendra en charge en déclenchant des actions de grande envergure, car selon elle, toutes les actions du gouvernement Baseane sont axées à isiro et à wamba.

Réagissant à toutes ces revendications des forces vives des territoires ci-haut mentionnés, le gouvernement provincial, à travers un communiqué rendu public ce jeudi 27 mai 2021, dit suivre de près cette situation et appelle les forces vives au calme, promettant une descente imminente sur terrain pour trouver solution à leurs soucis.

Il sied de rappeler qu’une délégation provinciale venue pour tenter d’ étouffer les actions citoyennes à Faradje a été mal accueillie, et que le ministre provincial, fils maison qui conduisait cette expédition n’a pas été écouté.

AMISI WALUM