Bunia :les jeunes leaders exigent le départ de safricas pour son incapacité d’asphater les voiries urbaines

Les jeunes leaders de l’Ituri s’inscrivent en faux, à l’avancement des travaux d’asphaltages de la voirie urbaine de Bunia effectués par la société safricas, et exigent le départ de cette société.

Ces jeunes ont exprimés leur Indignation, 31 août 2021, par le truchement de leur coordonateur, Christian shauri qui qualifie le rythme de travaux de safricas d’incompétence et manque de volonté de rendre un bon service à la population Iturienne.

Ils affirment que la société safricas a déjà reçu une somme importante d’argent, provenant des taxes conventionnelles des pétroliers pouvant asphalter plus de dix (10) kilomètres de voiries urbaines de la ville de Bunia. cependant la société n’arrive pas à asphalter plus de deux kilomètres.

« Nous apprenons par des sources sûres, qu’il ya déjà eu mobilisation de plus de onze millions (11.000.000$) de dollars américains pour asphalter les voiries urbaines de Bunia, en raison d’un million (1.000.000 $) par kilomètre. Alors notre grande question est de savoir, où est parti cet argent, alors que cette société n’a même pas asphaltée deux (2) kilomètres ? », s’est interrogé Christian Shauri.

Ces citoyens ituriens demandent à la société safricas de laisser libre passage, les différentes artères urbaines en retirant les machines qu’ils estiment totalement amortis afin de permettre une libre circulation de la population.

« La circulation de la population est bloquée à cause des machines de safricas, pendant plus de deux ans. Qu’elle laisse les routes libres afin de permettre une libre circulation » a dit Christian shauri.

Du côté de cette entreprise accusée par les jeunes, dans le but d’accélérer les travaux, elle avait importée ses deux usines de concassage et de production de goudron à Bunia en provenance du grand Kivu. cause qui, selon elle, ralentissait les travaux d’asphaltages à Bunia, car les goudron était importé.

Visiblement, Safricas a entamé la rue Ituri, une voirie secondaire faisant partie intégrante du contrat qu’elle avait signé avec le gouvernement bamanisa.

PAPY KILONGO