Un conflit foncier en sourdine entre les territoires d’Aru et Faradje ne cesse de couler encre et salive depuis belle lurette.
Le village Nzinzi est depuis une décennie, une terre conflictuelle entre la population de la chefferie de Logo-Lolia dans le territoire de Faradje en province de Haut Uélé et la chefferie Kaliko-Omi en territoire d’Aru dans la province de l’Ituri. La population de ces deux chefferies se discutent l’appartenace de ce village qui est à la limite de la province de l’Ituri et celle de haut uélé.
Selon Rigobert Mandrakele, un notable de cette entité, cette terre appartienne géographiquement à la population Logo du territoire de Faradje mais occupée depuis plusieurs années par la population d’Aru du village Kaliko-Omi qui était en quête d’une terre fertile, car dit-il, leur terre était détruite y compris leur environnement spolié par le tabac.
Ce conflit entretenu depuis une décennie, a refait surface une fois de plus dans cette entité causant des querelles départ et d’autres, sans compter les embuscades tendues mutuellement par la jeunesse de ces deux chefferies, pour se régler des comptes.
Un dangers plus majeur ne pas à écarter, craint Rigobert Mandrakele et appelle le gouvernement d’organiser un dialogue bilatéral pour permettre les populations de ces deux chefferies de trouver un terrain d’entente:
« La situation est tendue. Les gouvernements provinciaux de ces deux provinces doivent organiser un dialogue bilatéral… Ce conflit date de plus d’une décennie mais l’État congolais fait semblant. Ceci risque de dégénérer dans les jours à venir une situation qui ne sera pas facile à gérer… »a-t-il prévenu.
Ce notable prévient ce qui était déjà arrivé il ya 6 ans. Plusieurs missions étaient organisées sur ce lieu mais en vain depuis 2016 renseignent les scientifiques.
Un dialogue, oui, il est sa place dans la résolution de conflits mais pour le cas de Nzinzi, c’est une volonté politique.
En 2017, les échanges autour des conflits des limites administratives entre les provinces du Haut Uele et de l’ituri ont été organisées à Bunia, chef-lieu de la province de l’ituri. Ces échanges ont étudiés ,identifiés et proposer des pistes de solutions aux différents problèmes des limites.
De ces assises historiques , à l’époque considérés comme voie de sortie, cinq grandes recommandations dont la constitution d’une commission d’experts , accompagnée des services spécialisés de l’Etat , de la société civile ainsi que des notabilités locales sera chargée de reconstituer les limites conformément à la loi.
De cet unique exemple phare, les deux parties prenantes se sont séparés sans mettre en application leur propre recommandations.
Voilà que dans un article scientifique publié en 2018 dans la rubrique de Social Sciences sur cette problématique des limites , les scientifiques ont prévenus que si la question de ce conflit n’est pas pris en considération, le pire arrivera.
» Après nos investigations , nous avons trouvé les résultats tels que c’est le contrôle de la chute de Ngbungbu qui constitue le nœud de ce différend. Et, certains natifs des territoires concernés ont été démasqués comme les tireurs de ficelle. Il est plus urgent que le gouvernement congolais par l’entremise de l’institut géographique du Congo s’implique ,sans désemparer ,pour la délimitation définitive de ces limites afin de promouvoir la cohabitation pacifique des entités concernées » ont-ils conclu.
Papy Kilongo
9 réflexions sur “Aru-Faradje: le dossier Nzinzi, une mauvaise gouvernance foncière des deux parties tue, Rigobert Madrakele plaide pour une assise bilatérale”
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